L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) considère que, pour un adulte, environ 10 à 20 % de l’énergie doivent provenir des protéines, 35-35% des lipides (les matières grasses) et 40-55% des glucides (les sucres). Le régime cétogène, lui, repose sur une réduction drastique de l’apport en glucides (pas plus de 50 grammes par jour pour un adulte) au profit d’un apport massif en lipides (70 à 90 % de l’apport énergétique total), avec un apport en protéines qui reste à 15-20% des apports. Plutôt contre-intuitif, dans un monde où le gras tient le mauvais rôle dans l’imaginaire collectif.
Sont à proscrire les aliments à base de céréales (pain, pâtes, riz), les pommes de terre, les plats préparés, bonbons, gâteaux ainsi que le lait (riche en lactose, qui est un glucide). Certains fruits et légumes, trop riches en glucides (une banane fournit environ 30 grammes de glucides sur les 50 requis), sont également à éviter, de même que les légumineuses. En revanche, il faut miser sur tous les aliments riches en gras et en protéines tels que les huiles végétales, le beurre, les œufs, les viandes, les poissons gras, l’avocat, la noix de coco ou encore les oléagineux (amandes, noisettes...).